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Élevage Les vétérinaires ruraux se comptent

La sortie du premier Atlas démographique de la population vétérinaire a été l’occasion de revenir sur le maillage du territoire rural par les praticiens.

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le jeudi 15 décembre 2016 lors d’une conférence de presse à Paris. Cet outil superpose la présence des vétérinaires sur le territoire et celle des animaux qu’ils soignent, toutes espèces confondues. Département par département, les cartes de l’atlas détaillent la présence des UGB grands et petits ruminants, des élevages de porcs et volailles mais aussi le nombre de chevaux, chiens et chats.

 

 

« Pouvoir répondre à toutes les questions des praticiens installés qui recherchent en vain, parmi les jeunes consœurs et confrères, un assistant, un collaborateur ou même un associé, voire un successeur, suppose de disposer de données fiables sur la démographie vétérinaire et de mettre en place un outil adapté », explique Michel Vaussier, président d’honneur du Conseil national de l’ordre, dans la préface de l’Atlas.

Moins de vétérinaires pour animaux de rente en périurbain

La présentation de cet outil était l’occasion de revenir sur le problème du maillage du territoire par les vétérinaires. « Il y a un vrai sujet, il faut s’en préoccuper maintenant, car dans cinq ans il sera trop tard », explique Jacques Guérin, président du Conseil national de l’ordre des vétérinaires. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

 

Si le nombre total de vétérinaires diplômés inscrit à l’Ordre a augmenté de 300 en 2015, celui des praticiens en milieu rural a diminué. « Il y a un risque en périurbain, analyse Jacques Guérin. Le vétérinaire qui fait 80 % de canine, risque de perdre ses compétences sur les animaux de rente. » Le Conseil national de l’ordre des vétérinaires identifie aussi un risque dans les zones où la densité d’élevages est la plus faible.

Disparité en milieu rural

Selon cet atlas, Il y a plus de 2 300 vétérinaires ayant des compétences en élevage bovin allaitant et autant pour l’élevage laitier. Ce chiffre tombe à moins de 200 pour l’élevage porcin et la production avicole. « C’est historique, les vétérinaires se sont positionnés d’abord et avant tout sur les grands ruminants, lance Jacques Guérin. C’est une production qui nécessite plus de proximités pour répondre à l’urgence. »

 

 

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